emdr
La libération émotionnelle de nos souvenirs traumatiques
À qui s’adresse cette pratique ?
* Généralement nous associons cette pratique aux personnes victimes de stress post-traumatiques (attentat, accident, abus, deuil…).
Mais aussi :
* Aux personnes souffrant d’un mal-être prenant son origine dans un faisceau de douleurs : sentiment d’abandon, d’insécurité, d’impuissance, d'injustice, de colère, de perte de sens… (Un EMDR sur chacun des protagonistes concernés par votre mal-être sera bien sûr nécessaire).
* À toutes celles et ceux qui souhaitent avancer vers une compréhension plus fine d’eux-mêmes. En explorant les associations que l’EMDR permet de faire rapidement autour d’une blessure mal cicatrisée.
Parfois nous pensons que dans notre enfance, les larmes d’un père en dépression ou un certain regard glaçant d’une mère sont bien loin. Nous nous y sommes presque habitués.
Pourtant ces mémoires peuvent rester actives (psychiquement très couteuses en énergie) et influencer nos modes d’attachement et notre chemin de vie.
Si par exemple nous vibrons d’un engramme d’humiliation né dans l’enfance, il y a de fortes probabilités pour que nous rencontrions des situations quotidiennes (amoureuses, professionnelles…) de la même nature, jusqu’à ce que nous ayons dépassé ce schéma.
L’EMDR nous permet de digérer émotionnellement la source de cette humiliation, nous réajustons alors spontanément nos réponses aux scènes qui vont venir se jouer dans notre présent. Nos croyances et comportements se modifiant, nous sortons du cycle des scénarios de vie répétitifs.
Cette libération nous reconnecte à notre propre énergie.
Nous gagnons alors en paix, en vitalité, en créativité et en conscience.
Le principe
Chaque nuit, pendant notre sommeil paradoxal, nos yeux vont et viennent de manière rapide et latérale. Ce mécanisme naturel nous permet d’encoder de façon appropriée notre vécu, faisant passer les informations de notre cerveau émotionnel (limbique) vers notre cerveau rationnel (cortex).
Nous rangeons ainsi nos nouvelles expériences dans le « bon tiroir spatio-temporel », nous pouvons avoir une réflexion sur nous-même, contrôler nos émotions, choisir notre comportement etc…. Nous considérons donc ce qui nous est arrivé comme faisant partie de notre autobiographie.
Mais lorsqu’il y a choc émotionnel, les deux hémisphères cérébraux cessent de communiquer et ce choc reste bloqué dans notre mémoire émotionnelle. Il se retrouve comme emprisonné sur une île, fixé dans un éternel présent.
Par la reproduction de ce que nous faisons inconsciemment la nuit : la revisite émotionnelle et sensorielle de notre vécu accompagnée par le balayage de nos yeux (en séance ces mouvements oculaires sont induits par les doigts mobiles du thérapeute suivant une procédure rigoureuse), l’EMDR va littéralement lever le blocage du souvenir traumatique et réactiver le système naturel de guérison du cerveau.
Littéralement car visible sur une imagerie médicale qui prouve qu’avant une séance d’EMDR le cerveau émotionnel est surinvesti, et qu’après la séance c’est le cortex préfrontal qui prend le relais.*
C’est ainsi que l’O.M.S valide cette pratique et la nomme « unique pratique naturelle ».
* Institut de neurosciences de la Timone, Marseille